C’est ainsi qu’est né Collapse, le premier simulateur de la fin de la société qui propose une simulation réaliste de l’impact sur nos sociétés d’une pandémie mondiale d’un virus fictif : la variola chimera. L'expérience commence après que l'utilisateur, patient zéro, a été infecté. Il lui est demandé d’entrer son adresse avant que ne s’effondrent devant ses yeux les éléments clefs de notre société : hôpitaux dépassés, pénurie dans les pharmacies et supermarchés, émeutes, exode, panne électrique mondiale et chute des gouvernements. La simulation démontre à quel point les villes et la société que nous prenons pour acquis peuvent rapidement s'effondrer depuis chez nous.
Pour vraiment démontrer la fragilité de nos sociétés, la simulation se voulait être la plus réaliste possible : Pour cela, nous avons fait appel à des spécialistes des risques d'urgences, développé un algorithme pandémique qui calcule la propagation du virus en fonction des choix effectués par l’utilisateur, recueilli près d'un demi-million de données dans 3 800 villes et étoffé l’ensemble à partir de données de la Banque Mondiale, de l’OMS et de History of Vaccines
Le site a rapidement gagné en viralité, attirant plus de 100 000 visiteurs le tout premier jour et plus d'un million d'utilisateurs en une semaine.
Un succès qui a contribué à la notoriété de la marque et du jeu en attirant un public plus large que les gamers et qui s’est probablement ressenti dans les ventes alors que le jeu a battu le record de ventes pour la première semaine de lancement d’une nouvelle franchise et a vendu plus de copies dans ses premières 24 heures que n'importe quel jeu dans l'histoire d'Ubisoft.